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Sport, motricité & plein-air

Le développement de la motricité globale de l’enfant

Comment la stimuler ?
Certains enfants, très actifs sur un plan moteur, se régalent, enchaînant les parcours moteurs avec beaucoup de plaisir et de joie ; la dimension ludique et interactive d’un parcours moteur va inciter à la découverte du corps, à l’équilibre, à la coordination des mouvements. Dans le même temps, d’autres enfants, peuvent sembler réticents, observateurs, réservés, et développent d’autres capacités.

Le bébé appréhende le monde suivant ses capacités à tenir allongé, assis ou debout et va développer des compétences motrices à une vitesse fulgurante et continue.
Durant les six premières années de sa vie, il va apprendre à s’asseoir, se tenir debout, à ramper, rouler, marcher à 4 pattes et debout, à grimper, courir, sauter, galoper, pousser et tirer. Tous ces mouvements doivent être exécutés avec coordination, précision et souplesse.
Les exercices de motricité globale créent un terrain favorable à l’évolution de la motricité fine qui nécessite un contrôle des membres supérieurs, et amènera l’enfant à développer de l’adresse pour être plus adroit à table, pour s’habiller, ranger ses affaires et participer aux activités de la vie quotidienne, à la maison, à la crèche, à l’école.

Quelles sont les habiletés motrices de l’enfant ?

Le mouvement est signe de vie, les premiers mouvements de la vie d’un enfant se caractérisent par une motricité globale à travers plusieurs aspects : manipulatoire (la saisie d’objet), locomoteur (ce qui permet de se déplacer), relationnel (expression, communication), habile (habiletés motrices).
On peut apprécier cette motricité par la capacité à contrôler son corps au repos : tonus musculaire et ajustements posturaux.
Cette motricité globale exige des qualités de dissociation et de coordination : la dissociation segmentaire du mouvement par rapport à l’ensemble et la coordination segmentaire qui combine des mouvements au départ segmentés. La commande de tous nos mouvements volontaires est réalisée par notre cortex sensori-moteur qui agit en coopération avec le système moteur postural. Ces mouvements évoluent au cours de la vie avec un impact sur la qualité de réalisation, la quantité d’énergie et d’attention nécessaires.
Exemples :

  • la marche d’un enfant de 1 an demande plus d’efforts que celle d’un adulte (habileté motrice) ;
  • un enfant de 7 ans qui joue au football peut arriver à contrôler un ballon, il le fera lentement en ne regardant que le ballon (habileté complexe) ;
  • faire rouler, lancer et attraper un ballon nécessite des habiletés qui demandent du temps avant d’être maîtrisées. L’enfant apprendra d’abord à faire rouler un ballon, puis à le lancer, et enfin, à l’attraper. Comme l’enfant apprend toujours les choses plus simples avant les plus difficiles, il sera capable de jouer avec un gros ballon, plus facile à manier, avant de savoir attraper une balle de tennis.

Le temps de l’enfant est un temps lent, ne l’oublions pas ! L’essentiel est de lui laisser le temps de terminer son mouvement et d’apprécier son bien-être et ses capacités qui évoluent.
L’adulte a un rôle déterminant en encourageant l’enfant à se déplacer, à apprécier les formes proposées (vagues, supports plats, de matières différentes, pentes) dans un dialogue incitant la découverte. L’aménagement d’un espace sécurisant, protégé par des tapis souples, des coussins, va permettre à chaque enfant de participer à une activité, au rythme de chacun, sans bousculades.

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