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Sport, motricité & plein-air

A vos marques, prêts, … bougez !

La fin de l’école a sonné mais déjà les associations et clubs sportifs ouvrent leurs inscriptions pour la saison prochaine. Cédric Fuzeau, moniteur sportif diplômé d’État et responsable de l’École des Sports du Bocage, vous donne quelques clés sur le développement moteur de votre enfant afin de choisir les activités à privilégier selon son âge.

Pourquoi parle-t-on de motricité globale ?

À l’inverse de la motricité fine, qui regroupe tous les mouvements fins et précis du corps, tel le contrôle musculaire du visage ou celui des mains, la motricité globale réunit les gestes moteurs qui permettent à l’enfant de se déplacer. On parle alors d’équilibre et de coordination générale : l’enfant utilise ses grands muscles pour se déplacer (avec ou sans contrainte : marcher, courir, grimper, ramper), pour s’asseoir, pour sauter, etc. La motricité globale inclut aussi l’équilibre statique, où certains muscles sont sollicités  pour maintenir une position précise sur un, deux ou quatre appuis. Enfin, les coordinations des membres inférieurs et supérieurs jouent un rôle important dans la motricité globale chez l’enfant. Elles sont mises à contribution lors des actions d’envoi, de réception ou de renvoi d’un objet.

Quelles sont les grandes étapes du développement de la motricité globale chez l’enfant ?

  • De 3 à 6 ans

Les spécialistes appellent cette période, « l’âge de la grâce » car l’enfant va progressivement automatiser, mettre en harmonie et coordonner l’ensemble de ses mouvements.

Il éprouve beaucoup de plaisir dans les activités physiques telles que marcher, courir, jouer au ballon etc.

Pendant cette période, il acquiert également la latéralisation. Vers 6 ans, il différencie la droite et la gauche. Il affine sa motricité et sa gestuelle dans les jeux sportifs.

  • De 6 à 12 ans

Cette séquence de l’enfance est symbolisée par d’énormes progrès moteurs.

Ils se manifestent notamment par l’affinement de la coordination, qui permet certaines pratiques d’expression corporelle comme la danse ou la gymnastique.

Les enfants ont également de plus en plus de force et aiment participer à des jeux d’opposition.

La rapidité, la précision, l’endurance se développent d’une manière très marquée et se manifestent souvent dans les jeux de compétition où la performance est recherchée.

Quelles activités sportives  privilégier pour aider son enfant à grandir ?

L’important, c’est d’abord de sensibiliser votre enfant à la dimension “plaisir” du sport : ce doit être avant tout un moment de bien-être pour lui ! Avant d’en faire un champion, il faut d’abord veiller à son épanouissement général.

Ainsi, je préconise de lui proposer dès son plus jeune âge (5-6 ans), des activités de découverte, afin qu’il entrevoie un maximum d’exercices  au niveau moteur. Tester ces activités lui permettra de se construire une idée de ce qu’il a plaisir à faire, veut ou ne veut pas pratiquer par la suite.

En effet, certains s’orienteront vers des sports d’opposition, de raquettes, des sports individuels ou collectifs, des activités en intérieur ou en extérieur. Il y a énormément de paramètres à prendre en compte et le meilleur moyen de ne pas se tromper, c’est de tester et d’essayer !

Au fur et à mesure de sa croissance et de ses envies (7-10 ans), il faudra l’orienter vers des activités d’initiation ou de perfectionnement du geste sportif.

En fonction du caractère de chaque enfant, cela pourra déboucher vers la compétition s’il a besoin  de se confronter aux autres (individuellement ou collectivement) ou simplement sur des activités de loisirs, si celles-ci suffisent à l’épanouir.  

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