À l’approche de Noël, nous avons souhaité vous présenter un bref récapitulatif de l’histoire de la fête de Noël, ainsi que la multitude de petits plaisirs liés au mois de décembre. Savez-vous ce que sont les Saturnales ? Pourquoi fête-t-on Noël et pourquoi certains ne le fêtent pas ? Et vous, fêtez-vous Noël ?
Quelle est l’origine de Noël ?
Depuis les premières civilisations, des fêtes se célébraient déjà en Egypte, en Scandinavie, en Mésopotamie et à Rome ! Le solstice d’hiver est communément vu comme l’origine de notre fête de Noël actuelle. C’est le jour le plus court pour les habitants de l’hémisphère Nord, qui était désigné comme le jour où fêter la naissance du Dieu soleil (qui signifie le retour de la chaleur, de la lumière et de la vie). Les Romains fêtaient les Saturnales, période de trêve où ils s’offraient des cadeaux et organisaient des fêtes dans lesquelles les frontières sociales s’estompaient.
Retrouvez ci-dessous un extrait de l’Encyclopédie dirigée par Diderot et d’Alembert (1751-1765) :
(…) quelques écrivains font commencer les saturnales dès le temps de Janus roi des Aborigènes, qui reçut Saturne en Italie. Ensuite voulant représenter la paix, l’abondance & l’égalité dont on jouissoit sous son regne, il le mit au nombre des dieux ; & pour retracer la mémoire de ce siecle d’or, il institua la fête dont nous parlons. (…) Ces fêtes se passoient en plaisirs, en réjouissances & en festins.
La célébration du 25 décembre dans le cadre de la religion chrétienne est mentionnée pour la première fois en 354 apr. J.-C. dans les annales romaines (Encyclopeadia Britannica, onzième édition, article “Christmas”).
Après avoir été très longtemps considérée comme une fête religieuse, elle a perdu peu à peu de sa substance sacrée pour se transformer en une fête familiale.
Largement répandue, il ne faut cependant pas oublier que Noël n’est célébrée que par une partie de la population. Par exemple, les pratiquants de l’Islam ou du Judaïsme ne fêtent pas Noël. D’autres décident de ne pas prendre part aux réjouissances par simple absence de conviction. Et d’autres encore n’y prennent pas part par solitude ou manque de contact social.
Pourquoi fête-t-on Noël ?
Aujourd’hui, Noël est une fête largement célébrée à travers le monde. Les rues se parent de leurs plus belles lumières et les magasins s’achalandent en grande pompe pour renouveler la fête annuelle. Le mois de décembre devient le théâtre de nombreuses sorties familiales et entre amis. Les enfants adorent voir les illuminations à la tombée de la nuit en mangeant quelques marrons grillés ! Les collectivités jouent le jeu en proposant des spectacles, des veillées contées, etc. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Les activités à la maison ne sont pas en reste pour faire face aux affres de l’hiver. La décoration du sapin, les biscuits décorés, les fenêtres parées de dessins givrés, la traditionnelle couronne sont autant de belles activités à organiser en famille.
La fête de Noël aujourd’hui s’apparente de plus en plus aux Saturnales des Romains. L’abondance des banquets est ponctuée de cadeaux faits aux proches. Le “monde réel” s’immobilise le temps de la fête et l’harmonie familiale ou sociale est exaltée comme valeur essentielle.
C’est le moment idéal pour :
- prendre le temps de bichonner ses proches ;
- aller voir l’arrière-grand-tante un peu isolée ;
- inviter les cousins, les parents, etc. peu vus dans l’année ;
- inviter les amis en y voyant son propre alibi ;
- aider les plus seuls ou les plus démunis en participant à une action associative…
Il existe une multitude de raisons pour participer à ces réjouissances et c’est à chacun de peser ses propres valeurs et de fêter Noël tel qu’il l’entend.
Noël, s’il illumine l’hiver de nombreux humains, est aussi un moment d’ombre et de mal être pour d’autres. Le manque de lumière, le froid, le manque de lien avec la famille ou l’absence d’un proche peut devenir un véritable obstacle et réfréner les ardeurs de Noël. Ces souffrances sont à prendre en compte lorsque nous organisons les fêtes de fin d’année. Soyons auprès de nos proches et moins proches qui ont des difficultés à se réjouir, cette oreille que nous souhaiterions rencontrer.
Nos idées plus ou moins farfelues pour ne pas fêter Noël
Si Noël ne fait pas partie de vos fêtes fétiches et que vous ne souhaitez pas participer à ces agapes, nous avons travaillé à un mini florilège d’excuses plus ou moins plausibles :
- la classique attaque de Martiens localisée dans le jardin ;
- la grippe, une valeur sûre qui permet d’envoyer les enfants profiter des célébrations et de les missionner pour ramener des chocolats ;
- le détestable cambriolage centré sur les cadeaux, préparés de longue date évidemment (au risque de passer pour radin) ;
- le phénomène météorologique impromptu (mais justifiable tout de même) ;
- la panne d’électricité ou de chauffage, obligeant à aller couper du bois dans la forêt ;
- l’universel “J’peux pas j’ai aqua poney”.
Et sinon, pourquoi ne pas se réapproprier cette fête pour en faire ce que l’on veut et non pas ce que les autres voudraient qu’elle soit ?
Et vous ? Fêtez-vous Noël et pour quelles raisons ?
Pour aller plus loin :
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