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Aménagement

La qualité de l’air intérieur : un enjeu de santé publique !

Aérer quotidiennement son habitation, nettoyer les meubles neufs avant de les installer dans son intérieur… autant de gestes bénéfiques pour la qualité de l’air intérieur et qui s’ancrent peu à peu dans nos habitudes domestiques. Néanmoins, de la sphère privée à la sphère publique, il n’y a qu’un pas… Faisant aujourd’hui de la qualité de l’air intérieur une affaire de santé publique ! Dans cette logique, en 2010, les ministères de l’Environnement et de la Santé ont lancé un plan d’action. Celui-ci vise à mesurer et améliorer la qualité de l’air des espaces clos notamment ceux accueillant des enfants.

 

D’où provient la pollution de l’air intérieur ?

Aujourd’hui, entre notre travail et notre domicile, nous passons près de 80% de notre temps dans des espaces confinés (90% pour les enfants). Si cet état de fait nous protège de la pollution extérieure (particulièrement caractéristique en milieu urbain), il ne nous garantit pas pour autant un air pur et une absence d’exposition aux effets néfastes de la pollution. Bien au contraire, aujourd’hui, on est en mesure d’identifier différentes sources de pollution de l’air intérieur, à savoir :

  • les appareils à combustion,
  • les matériaux de construction,
  • les produits de décoration (peinture, colle, vernis…),
  • les meubles et leurs revêtements,
  • l’activité humaine à travers le tabagisme passif ou bien encore l’utilisation de produits ménagers à mauvais escient.

 

Quels sont les effets de la pollution sur la qualité de l’air intérieur ?

La pollution de l’air intérieur est le fruit d’émanations de particules invisibles et bien souvent inodores. C’est pourquoi, ces dernières ont des conséquences sur notre santé et notre état de bien-être loin d’être anodines : maux de tête, fatigue, irritation de la sphère ORL, vertiges, asthme… Et par ricochet, dans le milieu scolaire notamment, le niveau de qualité de l’air intérieur influe sur le niveau de concentration ou bien encore sur le taux d’absentéisme des élèves.

 

Comment améliorer la qualité de l’air intérieur ?

Pour vous prémunir des effets de la pollution de l’air intérieur sur votre santé, voici une liste non exhaustive de conseils à appliquer jour après jour :

  • Ne pas fumer dans un espace clos
  • Identifier et réparer immédiatement les problèmes d’infiltration d’eau pour freiner le développement de moisissures
  • Installer un détecteur de monoxyde de carbone
  • Faire fonctionner la hotte de votre cuisine lorsque vous préparez vos repas et l’entretenir régulièrement (nettoyage des grilles et filtres par exemple)
  • Chaque jour, aérer l’ensemble du logement pendant une dizaine de minutes minimum
  • Limiter autant que possible l’usage d’aérosols, bougies, encens et parfums d’intérieur
  • Lors de l’installation de nouveaux meubles, de surcroît dans une chambre d’enfant, privilégiez le montage dans une pièce aérée. Si possible, laissez-les plusieurs jours à l’air libre avant de les installer dans la pièce finale. Par ailleurs, vous avez peut-être déjà fait l’amère expérience d’un meuble nouveau dégageant une odeur plus ou moins forte, pour limiter cet effet, vous pouvez le nettoyer à l’eau.
  • Lire les étiquettes indiquant le niveau d’émission de COV (Composés Organiques Volatils). Avec une notation allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions), ce type d’étiquetage permet à tout un chacun d’identifier de manière simple et lisible le niveau d’émissions de certaines substances (formaldéhyde, toluène, xylène…).
  • Choisir des produits d’entretien bruts ou à minima avec une liste de composants limitée.

Pour aller plus loin sur le sujet, l’ADEME propose des guides pratiques :

Un air sain chez soi, des conseils pour préserver votre santé
Moins de produits toxiques, des conseils pour s'en passer à la maison et au jardin ADEME

     

Quelles sont les obligations pour les structures accueillant des jeunes enfants ?

Depuis 2010, la loi portant engagement national pour l’environnement (ou loi Grenelle II) oblige les établissements recevant du public sensible (enfants notamment) à surveiller de manière accrue la qualité de l’air intérieur et à mettre en place d’éventuelles actions correctives.

L’application de cette loi se fait de manière échelonnée :

  • Dans un premier temps, les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans ainsi que les écoles maternelles et élémentaires : 1er janvier 2018.
  • Puis, les centres de loisirs et les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges et lycées) : 1er janvier 2020.
  • Et enfin, tous les autres établissements (par exemple : les établissements sanitaires et sociaux prenant en charge les mineurs éloignés de leurs familles) : 1er janvier 2023.

Dans les faits, comment mettre en place cette loi ?

Dès lors, les établissements recevant du public peuvent s’appuyer sur un dispositif de surveillance de la qualité de l’air qui repose sur 3 axes :

  • Axe 1 : L’évaluation obligatoire des moyens d’aération et de ventilation de l’établissement
  • Axe 2 : La mise en œuvre d’un programme d’action de prévention de la qualité de l’air
    (amélioration des conditions de renouvellement de l’air, choix de produits moins émissifs…)
  • Axe 3 : La mesure globale de la qualité de l’air intérieur à réaliser tous les 7 ans par un organisme accrédité si un programme d’actions de prévention (axe 2) n’est pas mis en place.

Enfin, du côté des écoles, plusieurs études corroborent l’impact de la qualité de l’air intérieur et le niveau d’apprentissage des élèves :

  • en 2007, une étude danoise a démontré que le fait de ventiler 2 fois plus les salles de classe augmentait les performances des élèves de 15%
  • une étude européenne de 1996 portant sur 800 enfants répartis sur 8 écoles a révélé une corrélation entre la baisse du niveau de concentration des élèves et l’augmentation des niveaux de CO2.

Ainsi, pour une bonne gestion de la qualité de l’air intérieur dans les crèches et dans les écoles, l’ADEME met à disposition un guide écol’air qui recense toutes les bonnes pratiques et les écueils à éviter en matière de gestion de la qualité de l’air intérieur :

dispositif Ecol'air ADEME guide

 

Wesco s’engage pour la qualité de l’air intérieur

C’est pourquoi, conformément à la législation, Wesco va plus loin en proposant des matériaux à faible taux d’émissions de polluants de l’air. Ainsi, nos panneaux de bois agglomérés ou MDF respectent la norme américaine (la plus stricte au monde). D’ailleurs, ces panneaux ont une teneur en formaldéhyde inférieure à 4mg/100g. Soit 2 fois inférieure à celle requise par la norme européenne. Ce faible taux de formaldéhyde contribue de manière significative à la réduction de COV émis dans l’air. Nos produits en mousse émettent peu de COV et sont certifiés Certipur.

Notre sélection dédiée à la qualité de l'air intérieur, voir la gamme

Lexique

  • Pollution intérieure : pollution caractéristique des environnements clos. Par exemple, les habitations, les établissements recevant du public (ERP), les lieux de garde et d’enseignement, les établissements de santé…
  • Composés Organiques Volatils (COV) : ce sont des éléments organiques qu’on retrouve souvent sous forme gazeuse dans l’atmosphère. Particulièrement volatils, ils se propagent plus ou moins loin de leur lieu d’émission avec des impacts sur notre santé.
  • Purificateur d’air : appareil destiné à filtrer l’air pour éliminer certains polluants et mauvaises odeurs.

Sources

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