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Tous les 4 ans, l’étude comparative Timss mesure le niveaux des élèves de CM1 et de 4e de plus de 50 pays sur leurs capacités en Mathématiques et en Sciences.
A nouveau, l’édition Timss 2019 met en lumière les difficultés des petits français-ses, en bas de classement et sous la moyenne européenne.
Face à cette baisse continue du niveau des élèves français, le député et mathématicien Cédric Vilani, dans un rapport remis en février 2018, évoquait la nécessité de "réconciliation" avec les mathématiques et du plaisir d’apprendre. Ce rapport recommandait également à l’ensemble des partenaires pédagogiques de s’inspirer de la méthode Singapour.
Et si on vous en disait plus sur cette méthode progressive et ludique pour enseigner et faire aimer les maths aux enfants ? Ça vous tente ?
Qu’est-ce que la méthode Singapour ?
Les élèves de Singapour sont aujourd’hui les meilleurs du monde en mathématiques alors qu’ils étaient en bas de classement il y a 40 ans.
C’est en 1965, lors de l’indépendance de Singapour, que l’Etat décide de prendre les choses en main. En 1980, des didacticiens réalisent une synthèse de ce qui fonctionne en didactique des mathématiques. La méthode Singapour est née !
Cette technique d’apprentissage progressive a pour objectif d’inciter les enfants à passer du concret à l'abstrait et du simple au complexe...
Étymologiquement, le mot “comprendre” en latin, il signifie “saisir avec”, “prendre”. On comprend mieux lorsqu’on fait par soi-même. L’enfant a besoin de se sentir investi dans ce qu’il fait pour comprendre pleinement son acte et trouver des solutions à son problème.
Du CP jusqu’à la 6ème
Dès le CP, les notions et opérations simples sont étudiées par couple (addition et soustraction, multiplication et division…), de manière approfondie jusqu’à ce que les élèves en comprennent le sens et les maîtrisent parfaitement.
L’apprentissage progressif repose sur l’approche dite “concrète - imagée - abstraite” et par la mise en application d’une grande variété de problèmes. Très tôt, les élèves sont incités à user de plusieurs stratégies pour la résolution des problèmes.
La phase concrète (par l’objet)
Les élèves sont guidés dans leur compréhension du concept grâce à la mise en situation ou la manipulation d’objets concrets (manipulation de cubes, de jetons, parts de gâteaux…).
La représentation imagée
Les objets sont remplacés par des images : la modélisation. Par exemple, dans la résolution d’un problème, une pile de 5 cubes représente le chiffre 5, puis une pièce de 5 centimes…
La représentation abstraite (Chiffres et symboles)
Le recours aux seuls symboles mathématiques constitue l’objectif de cette ultime étape.
Progressivement, les élèves apprennent à utiliser exclusivement les chiffres et les symboles.
La verbalisation
La verbalisation permet d’approfondir la compréhension du problème. Elle permet à l’enfant de décrire et d’expliquer ce qui l’a aidé à aboutir à la résolution du problème.
Lorsqu’il verbalise sa pensée et son raisonnement, cela aide l’adulte à voir si la méthode est réellement acquise ou non par l’enfant. Verbaliser permet de mettre des mots sur le problème et favorise sa résolution.
Petite technique : une fois que l’enfant a résolu le problème, invitez-le à venir exposer devant la classe son raisonnement ainsi que la solution du problème. C’est l’aboutissement de la compréhension du problème pour l’enfant et l’enseignant.
Pourquoi utiliser la méthode Singapour ?
- acquisition de bases solides par l’apprentissage en profondeur ;
- meilleure connexion entre les différentes notions mathématiques apprises ;
- apprentissage ludique et attrayant, la manipulation d’objets est plus porteuse de sens pour l’enfant qui comprend mieux ce qu’il fait et l’intérêt des opérations mathématiques ;
- amélioration de la confiance en soi par la progressivité de l’approche et les différentes stratégies qui peuvent être utilisées pour résoudre un problème..
Comment mettre en place la méthode Singapour ?
Afin d’aborder cette méthode dans votre classe, ou avec votre enfant, nous vous conseillons de bien assimiler les concepts. Plusieurs ressources s’offrent à vous sur internet ou même dans différents manuels.
Vous pouvez vous aider du Guide pédagogique (CP-CE1) développé par Jean-Michel Jamet, professeur des écoles et de son site internet.
Vous retrouverez également comment aborder les 4 opérations dès le CP et les différents concepts clés sur le site de la librairie des écoles.
Pour vous équiper, nous vous avons sélectionné du matériel spécifique : cubes colorés, en bois, avec des fiches d’apprentissages.
Maxi lot cube base chiffre et ses apprenti’fiches
Aujourd’hui, la méthode Singapour n’a plus rien à prouver concernant son efficacité et tente de rentrer pleinement dans le système scolaire Français. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser tenter, essayer, puis moduler votre méthode selon le besoin de chaque enfant…
À lire aussi sur notre blog
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Pour aller plus loin
Guide pédagogique de la méthode Singapour
La méthode de Singapour selon Jean-Michel Jamet
Et si les Français devenaient aussi forts en maths que les Singapouriens ?
Sources
RTL : L’étude du niveau des petits Français en maths
France info : le niveau des élèves français en maths et sciences

Bébé est là et vous avez envie de lui offrir son premier petit nid d’éveil grâce à un tapis. Seulement, à partir de quel âge mettre bébé sur un tapis d'éveil ? Et surtout, quel tapis choisir ? Il en existe de toutes les formes, toutes les tailles, toutes les couleurs… Difficile de se repérer et de choisir le bon tapis d’éveil, adapté à votre tout petit et à ses besoins.
On vous donne ici quelques repères et conseils pour vous guider dans votre choix.
À quoi sert un tapis d’éveil ?
Lorsque l’on aménage les lieux de vie pour l’enfant, il est important de bien distinguer les différents espaces ; notamment l’espace jeu de l’espace nuit lorsque cela est possible. Choisir un tapis d’éveil, c’est investir dans un coin éveil pour développer les capacités motrices et cognitives de bébé. Il va permettre de stimuler différents sens : la vue, le toucher, parfois aussi l’ouïe et le goût lorsque l’enfant mettra les éléments dans sa bouche.
Quelles sont les recommandations pour choisir le tapis d’éveil de bébé ?
- Privilégiez un tapis modulable et évolutif : le mieux est de pouvoir ajouter ou supprimer les éléments sur votre tapis et votre portique. L’enfant prendra toujours plaisir à jouer et à s'émerveiller avec de nouveaux jouets.
- Les textures doivent être variées pour favoriser l’éveil et la découverte.
- Privilégiez les couleurs vives et flashy. Bébé les voit davantage.
- N’hésitez pas à ajouter un miroir fixé au mur, ou quelques objets adaptés à bébé où il pourra observer son reflet et son environnement.
- Avoir un portique bébé au-dessus de son tapis n’est pas forcément indispensable. Mais si vous en souhaitez tout de même un, le plus bénéfique est d’avoir des éléments modulables qui peuvent être changés à tout moment.
- Faites attention aux normes lorsque vous choisissez votre tapis d’éveil : norme NF EN 71-1,2 et 3, non feu M2…
Comment utiliser le tapis d’éveil selon l’âge de l’enfant ?
Il est recommandé de ne pas mettre bébé sur un tapis d’éveil avant ses 2 mois. Avant cet âge, préférez vos bras qui seront bien plus adaptés et plus chaleureux pour votre tout petit.
Voici quelques conseils d’utilisation :
- Chouchou doit toujours rester sous votre surveillance, même sur son tapis ;
- Privilégiez des temps courts de 15/20 min max, 2 à 3 fois par jour. Au delà, Bébé va fatiguer et peut développer un syndrome de la tête plate (plagiocéphalie) ;
- Dès 3 mois, il est tout à fait possible de mettre bébé sur le ventre. Cela favorise son développement moteur, ainsi que sa faculté à bouger, se retourner et à ramper ;
- Vers 5/6 mois, bébé va chercher à se retourner tout seul. Pour plus de sécurité, il est donc préférable de prendre un tapis suffisamment grand pour lui permettre de se mouvoir ;
- Avec une arche au-dessus du ventre de Bébé ou même au niveau de ses pieds, il exercera, vers 3-4 mois la motricité de ses bras et de ses jambes et commencera à explorer le principe de causalité. Liberté ! Boutchou doit toujours être libre de ses mouvements. Notre article sur la motricité libre vous explique pourquoi.
Rouler, naviguer, toucher… Quels sont les différents tapis pour les tout-petits ?
Tapis d’éveil
Découvrez nos tapis d’éveil grand confort qui s’adaptent à l’évolution de l’enfant. Version couchée pour le tapis basic, semi assise et maintenue pour le tapis évolutif, assise pour le coussin d’éveil.
Avec ses formes amusantes et textures diverses très douces, ces tapis d’éveil amuseront bébé dès la naissance. Les multiples activités : bruissements, hochets, miroirs, peluches musicales, vibrations… favoriseront son développement sensoriel. Tous les éléments suspendus peuvent s’attraper !
Tapis de motricité bébé
Légers, moelleux et souples, retrouvez des tapis premier âge faciles d’utilisation et d’entretien (cuirette italienne nettoyable en un coup d’éponge).
Tapis d’activités
Assis, couchés ou à quatre pattes, les plus petits exploreront avec bonheur ces amusants tapis colorés. Grâce à leurs multiples textures, les tapis d’activités offrent des simulations riches sur le plan sensoriel et participent à la découverte de la relation de cause à effet, indispensable au développement des tout petits.
Tapis d’activité 3D
Tout en relief, la gamme de tapis en 3 dimensions est ultra douce et confortable. Chaque modèle est agrémenté d’éléments souples indépendants qui viennent ajouter un intérêt ludique.
Les petits compléments
Les portiques d’éveil : modulables pour s’adapter aux besoins de l’enfant.
Les hochets d’activité : pour ajouter et enlever des éléments du portique d’éveil. Ou même pour accrocher dans la voiture, sur un parc...
Les doudous : des éléments indispensables à la motricité libre de bébé. À disposer sur le tapis, pour être attrapé, lancé, mordu…
Les miroirs : pour observer son reflet et ses sourires.
Les livres d’activités : pour découvrir des pages texturées, pleines de couleurs...
N’oubliez pas, ne jamais laisser un petit seul et sans surveillance sur un tapis d’éveil !
À lire aussi sur notre blog
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Comment s’initier à la motricité libre ?
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